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#13 : Au quotidien : 6 actions à mener dès que possible

Accompagner avec bienveillance son enfant est une utopie pour certains, une philosophie pour d’autres. Vous cherchez à améliorer votre vie au quotidien avec vos enfants ? Vous avez l’impression de ne pas réussir à vous faire comprendre d’eux quand vous leur parlez ? Les 6 actions qui suivent devraient vous aider à mieux vivre au quotidien.

1) Il est en crise ! Connectez-vous et redirigez

« C’est nul l’école ! Et je déteste les devoirs ! » « De toutes façons tu ne comprends jamais rien ! » »Je m’en fiche ! »

Les claquements de porte, les cris, les hurlements font partie du vécu de chaque parent. A un moment, nos enfants « crisent ». Que faire ?

Grâce à nos connaissance sur le cerveau, nous savons que l’enfant, submergé par ses émotions (cerveau droit), n’est pas en mesure de discuter rationnellement (cerveau gauche). Il ne sert à rien de se défendre, de justifier, d’argumenter, l’enfant ne peut pas entendre.

La meilleure réponse que vous puissiez faire est de vous connecter au cerveau droit de votre enfant en l’attirant contre vous pour un câlin, ou en lui frottant le dos, en lui parlant à voix basse et douce : « Je vois que ça n’a pas l’air facile tous les jours l’école. » En invitant ainsi l’enfant à s’exprimer avec un contact doux et accueillant, sa forte émotion va s’apaiser, son cerveau gauche va se connecter à son cerveau droit : la discussion va pouvoir être possible.

2) Il a vécu une grande frayeur : nommez l’émotion

Aider l’enfant à nommer ses peurs et ses émotions est une aide précieuse pour les apprivoiser. Il semble que le simple fait de donner un nom à nos émotions réduise l’activité des circuits émotionnels de notre cerveau droit.

Si l’enfant est trop jeune, vous pouvez nommer pour lui l’émotion.

De même, aider l’enfant à raconter une expérience vécue va l’aider à comprendre ce qui s’est passé en combinant son cerveau gauche et droit. Ce dont les enfants ont besoin, en particulier quand ils vivent des émotions fortes, c’est d’une personne qui les aide à utiliser leur cerveau gauche pour comprendre ce qui leur arrive, à remettre les évènements dans l’ordre et à nommer les émotions effrayantes pour les apprivoiser.

3) Il vous fait enrager : faites appel au cerveau d’en haut

D.J.Siegel et T.P. Bryson ont une très jolie image pour symboliser notre cerveau : c’est le cerveau dans la main.

Lorsque notre enfant a un comportement qui nous fait enrager, 2 choix s’offrent à nous :

1- emprunter la voie traditionnelle : exiger et ordonner « arrête ça tout de suite » « Descends de là immédiatement » et proférer une menace froide et distante  » Cesse cette comédie. Viens t’asseoir immédiatement et termine ton assiette, sinon tu seras privé de dessert. »

extrait du livre « Le cerveau de votre enfant » – Dr Daniel J. Siegel et Tina Payne Bryson

ou 2- solliciter son cerveau du haut dans l’espoir de l’amener à raisonner – au lieu de déclencher une réaction de rejet.  Pour cela, il nous faut d’abord connecter le cerveau du haut avec le cerveau du bas (voir 1). Et soyez certain qu’à chaque fois que nous disons « Explique-moi » ou « Trouvons une solution qui nous convienne à tous deux », nous donnons à nos enfants une chance de résoudre un problème. Nous les incitons à réfléchir au comportement approprié et à ses conséquences, et nous les aidons à prendre en compte les émotions d’autrui. Tout cela parce que nous avons convoqué le cerveau du haut plutôt que de faire enrager celui du bas !

4) Il a besoin de se calmer : bougez le corps pour ne pas perdre l’esprit !

Il semble que les mouvements corporels affectent directement la chimie cérébrale. Donc quand un enfant perd le contact avec son cerveau du haut, une manière efficace de se reconnecter est de l’inciter à bouger son corps.

La prochaine fois que votre enfant aura besoin de se calmer, incitez-le à bouger : courir, sauter, marcher, …

5) Il a peur de revivre une mauvaise expérience : revivez avec lui ce souvenir

Nous pouvons aider l’enfant à passer le cap d’une peur liée à un mauvais souvenir (eau trop froide dans la piscine, chute en vélo, doigt coupé lors d’un bricolage…) en l’aidant à se remémorer de façon objective ce souvenir. Raconter sa propre histoire permet à l’enfant de connecter ses hémisphères gauche et droit. En rendant le vécu explicite, on aide l’enfant à avoir une vision claire et globale du tableau.

Parfois, lorsque l’expérience est particulièrement douloureuse (une opération chirurgicale par exemple), l’enfant n’est pas prêt à se remémorer toute l’expérience. Dans ce cas, on peut prendre avec lui la télécommande des souvenirs pour faire pause, avance rapide, ou revenir en arrière. La télécommande permet de revisiter un souvenir pénible de façon contrôlée.

extrait du livre « Le cerveau dans la main » – Dr Daniel J. Siegel et Tina Payne Bryson

Faire appel aux souvenirs, encourager les enfants à raconter leurs histoires (entraînez-vous sur les évènements heureux !), aide leur cerveau à rendre leurs souvenirs explicites. Si vous demandez « Comment ça s’est passé aujourd’hui ? » vous n’aurez qu’un « bien » ou « bof ». Si vous dites « Quel a été le meilleur moment de ta journée ? », vous encouragez votre enfant à rendre explicites ses souvenir. Se remémorer des faits basiques développe la mémoire de l’enfant et le prépare à mieux comprendre des expériences passées et présentes.

6) Il pleure de façon inconsolable : Laissez passer l’orage. Expliquez que les émotions sont passagères.

Un dessin déchiré, un jouet perdu, nous devons aider nos enfants à comprendre que leurs nuages émotionnels (tristesse, colère, vexation, …) peuvent et finiront par se dissiper. Ils ne seront pas tristes ou énervés toute leur vie !

A nous de leur expliquer qu’en moyenne une émotion dure 90 secondes. Si nous réussissons à leur communiquer que les émotions sont fugaces, nous les aidons à ne pas rester piégés dans cette émotion négative et à reprendre le contrôle.

Conclusion

Le grand mérite de ce livre est de conforter ce que les parents maternants pratiquent depuis des décennies. Aujourd’hui les neurosciences confirment qu’il est possible de vivre presque sans cris ni énervements avec ses enfants. La vie peut se dérouler de façon joyeuse et sereine au quotidien. Il nous faut prendre conscience que l’enfant ne fait pas les choses pour nous agacer ! Qu’il se construit de ses parents et que son cerveau est en constant développement au fil de ses expériences.

A nous de relever le défi, nous avons les outils pour devenir des parents aimants, accompagnants et inspirants 🙂

Merci d'avoir lu cet article !
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