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#7 : La communication non-violente au quotidien

On ne peut pas parler de bienveillance sans évoquer la communication non-violente (CNV) car au fond, c’est là, tout l’enjeu de la démarche. Et qui dit CNV dit Marshall Rosenberg.

La communication non-violente focalise notre attention sur 3 points :

1. Ce qui se passe en moi

Observer

Une des composantes de la CNV consiste à faire une observation précise de ce qui augmente ou diminue mon bien-être. Toute la difficulté est de bien faire la différence entre observation et évaluation. Car ce n’est que si l’on formule une observation que le dialogue pourra s’amorcer. Évaluer, c’est déjà juger, et personne n’est bien disposé lorsqu’on le critique d’entrée de jeu.

Exemples :

Évaluation Observation
« Tu es toujours occupé » « Ça fait 2 mois que tu ne m’as pas appelé »
« Tu fais rarement ce que je veux » « Les 3 dernières fois où j’ai proposé une activité, tu as dit que tu ne voulais pas y participer »

Exprimer mes émotions

Nos émotions fournissent de précieuses informations sur notre degré de bien-être.

Marshall Rosenberg insiste sur le fait qu’il est bon d’être conscients de ce que l’on ressent, qu’il faut apprendre à le verbaliser. Cette alphabétisation des émotions est nécessaire à l’épanouissement de la confiance et de la sécurité. Cela commence par « Je me sens à l’aise, amusé, calme, captivé, honteux, étonné, soulagé, agité, amer, agacé, malheureux… » La palette des émotions est très large. Cela dit, chez les enfants, les 4 grandes émotions couvrent déjà une grande partie de ce qu’ils ressentent.

Exprimer mes besoins

Identifier son émotion et la verbaliser amène ensuite à exprimer son besoin. Cela continue avec « parce que je« . « Je suis en colère quand tu es en retard parce que j‘interprète ton retard comme un manque de respect pour nous. » Notez la différence entre « Tu m’as déçu en ne venant pas ce soir » (culpabilité) et  » J’ai été déçu de ne pas te voir ce soir parce que je voulais te parler de choses qui me préoccupaient. » (expression d’une émotion et d’un besoin précis)

2. Ce que je demande

La Communication non-violente suggère que l’on formule ses demandes dans un langage d’action positif. En CNV, on demande ce que l’on veut et non ce que l’on ne veut pas, en langage clair et concret.

Demander n’est pas exiger. En CNV, on veut éviter que les autres perçoivent nos demandes comme des ordres. La demande nécessite de prendre conscience de la différence entre 2 objectifs possibles : soit on attend simplement des autres qu’ils fassent ce qu’on veut, soit on est attaché au cheminement qui permet d’aboutir au résultat.

  • Si mon objectif consiste à changer les autres ou à obtenir d’eux qu’ils fassent ce qu’on veut, la CNV n’est pas l’outil qui convient.
  • Si mon objectif est que les gens changent de leur plein gré et dans un esprit de bienveillance, alors la CNV est un bon moyen pour gérer ses relations.

3. Ce qui se passe en l’autre

L’empathie exige de donner toute notre attention au message de l’autre et de lui accorder le temps et l’espace dont il a besoin pour s’exprimer totalement et se sentir compris. En tant que parent, enseignant, nounou, ou autre accompagnant, on n’a pas toujours le temps ou ce n’est pas le bon endroit… Et pourtant, on gagnerait sûrement en qualité de relation si on focalisait notre attention sur l’autre.

Comment être empathique ?

  1. La paraphrase permet de répéter ce que vient de dire l’autre et de lui montrer qu’on l’a bien compris ou de lui donner l’occasion de nous corriger. On peut aussi poser des questions complémentaires pour montrer qu’on l’a bien compris : « Est-ce que tu es blessé parce que tu aurais aimé davantage d’appréciation de tes efforts ? »
  2. « Être avec » ce qui se passe dans l’autre. Quand l’autre a l’impression que tout ce qui se passe en lui a été reçu avec empathie (émotions et besoins), il éprouve un soulagement. On perçoit ce soulagement par un relâchement de la tension dans notre propre corps. Et puis, signe encore plus évident : quand l’autre se sent suffisamment compris dans l’immédiat, il cesse de parler. On peut alors dire : « Veux-tu ajouter quelque chose ? »

Vous l’aurez compris, la Communication Non Violente est la base d’une communication bienveillante avec nos enfants. Elle peut devenir fluide et « automatique » pour peu qu’on y fasse attention au début. Elle peut se pratiquer à la maison, en classe, à l’école, dans la vie de tous les jours, partout. Elle est réjouissante dans son rapport aux autres.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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