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Convaincre son entourage d’une éducation positive

Vous avez remarqué que parfois on se sent coincé vis-à-vis de notre entourage : »Tu ne devrais pas le prendre autant dans tes bras, il va prendre de mauvaises habitudes ! » On doit alors se justifier de câliner beaucoup nos bébés… « Si tu le prends dès qu’il pleure, il ne t’obéira jamais ! » « Pleurer un peu n’a jamais fait de mal à personne. C’est comme ça qu’on apprend ! » Sous les regards réprobateurs de notre famille, de nos amis, on prend notre enfant pour le consoler, ne pas le laisser pleurer seul… « Ah, non, ne touche pas ! » « Tu peux surveiller ton fils, il touche à tout, dis donc ! » Même chez soi les remarques culpabilisantes peuvent fuser parce qu’on laisse nos enfants explorer leur environnement… « Tu viens manger avec nous ? Il peut bien s’endormir tout seul, non ? » On peut se sentir alors bien seul d’être présent pour nos enfants au fil de leurs besoins – au lieu de continuer à faire notre vie comme s’ils n’existaient pas…

Les repas en famille ou chez des amis, le restaurant, le parc sont autant de situations où on peut se sentir jugé, évalué par un parent, un oncle, une tante, une sœur, un cousin qui a déjà 2 enfants, une amie dont les enfants sont plus grands et qui sait bien comment faire, un mari… Quand notre façon de faire avec les enfants sort du schéma classique : bibi à telle heure, dodo maintenant tout seul, tétine dans la bouche en permanence, rester calme dans la poussette, on interpelle forcément, on interroge par notre éducation « autrement ».

Que faire dans ces cas ?

J’ai arrêté depuis longtemps d’essayer de convaincre que ce je faisais était « le mieux ». C’était ce que me dictait mon cœur 🙂 Je le faisais. C’est tout. Pour réussir à aller au-delà des remarques sceptiques, voire désobligeantes de votre famille, belle-famille, amis, qui croient tous savoir mieux que tous, il nous faut garder le cap d’une éducation à l’écoute de nos enfants.

Puisqu’il faut parfois avancer avec des preuves en main, en voici une 🙂 Cela dit, la meilleure preuve de réussite restera l’épanouissement de votre famille au quotidien : quand le bonheur des enfants ET de leurs parents éclate aux yeux de tous, il n’y a plus rien à ajouter…

Ça, (la fessée) c’est interdit en Suède depuis 1979. Ce pays est le premier à avoir condamné les châtiments corporels infligés aux enfants.

Edwige Antier – pédiatre : Tous les châtiments corporels, la fessée, le tirage d’oreille sont abolis. En Suède, les résultats scolaires sont parmi les meilleurs des pays européens et la délinquance s’est effondrée au point que les prisons sont vides aujourd’hui. Parce que quand vous ne tapez pas les enfants, vous enlevez la racines de la violence dans une société.

Si les parents ne respectent pas cette loi, ils peuvent être signalés à la police. Les services sociaux peuvent alors leur retirer la garde de l’enfant.

Maud de Boer-Buquicchio – Rapporteuse sépciale de l’ONU : On peut éduquer un enfant sans gifle et sans que ça ait nécessairement des conséquences, qu’on craignait à l’époque. C’est-à-dire que plus d’enfants seraient confiés aux services sociaux, que les enfants se transformeraient en de petits diables. Tout ça, c’est pas avéré.

En 1979, 79 % des suédois étaient opposés à l’abolition des châtiments corporels. Près de 30 ans plus tard, 92% approuvaient l’interdiction. Certains sont toutefois plus mitigés sur le bilan de cette loi.

Le Comité nordique pour les droits de l’homme évoque ainsi « les milliers d’enfants enlevés contre leur gré à leur famille et placés de manière arbitraire ».

Depuis cette loi de 1979, 56 autres pays ont voté l’abolition totale des châtiments corporels sur les enfants.

Je trouve trop beau et puissant à la fois qu’être à l’écoute de l’autre suffit à saper la violence. Qu’attendons-nous pour enclencher ce cercle vertueux ?

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